En savoir plus sur la valorisation
La valorisation concerne principalement les jeunes chevaux et majoritairement les chevaux de sport. Elle concerne généralement des chevaux voués à être commercialisés mais dont le potentiel n’est pas exploité. Une phase de valorisation permet alors de faire augmenter le prix de vente de l’équidé grâce à l’obtention de résultats en compétition.
De nombreux professionnels proposent des offres de valorisation qui vont du débourrage aux concours Jeunes Chevaux jusqu’aux concours de CSO. Mais certains cavaliers amateurs sont également intéressés par cette option.

Quelles sont les différentes options pour confier son cheval en valorisation ?
Confier un cheval tout frais/tout gain à la charge de l’emprunteur
Dans ce cas de figure, le cavalier, professionnel ou amateur qui se voit confier un cheval dans une optique de valorisation aura tous les frais à sa charge (frais de pension, de maréchalerie, vétérinaire, etc.). En contrepartie, lorsque le cheval engrange des gains lors de ses participations à des compétitions, c’est le cavalier qui les empoche.
En fonction des accords établis, certains frais comme la ferrure par exemple peuvent rester à la charge du propriétaire.

Payer une prestation de valorisation
Ici, le propriétaire paye une pension et rémunère le professionnel pour le travail qu’il effectue sur son cheval. Pour ce qui est de la compétition, le professionnel prend souvent à sa charge les frais de transports et engagements, tandis que les gains nets pourront être répartis entre les deux. Lorsque la valorisation débouche sur une vente, il est d’usage que le cavalier à qui a été confié sa valorisation touche un pourcentage sur le prix négocié.
La visite vétérinaire
Il est conseillé de faire une visite vétérinaire complète du cheval avant de contractualiser la collaboration. Le propriétaire pourra ainsi prouver l’état de santé de son cheval. Le cavalier de son côté ne pourra pas se voir reprocher l’apparition d’une pathologie dont le cheval souffrait avant qu’il commence à travailler le cheval.
Le coût de la valorisation d’un jeune cheval peut varier du simple au triple selon l’écurie dans laquelle il se trouve et le cavalier qui le monte. Il faut donc évaluer le potentiel de son cheval avant de se lancer dans ce type d’opération et pourquoi pas envisager la possibilité de le confier à un amateur aguerri si les tarifs des professionnels sont trop élevés par rapport à votre budget.

Le contrat d’exploitation d’un cheval de sport
Comme pour la vente ou la location d’un cheval de sport, il est conseillé d’établir un contrat dans le cadre d’une valorisation. En effet, la valorisation est une solution intéressante pour les deux parties. D’une part le propriétaire est assuré de valoriser son cheval par un cavalier qui saura préparer son cheval pour le rendre performant en compétition. D’autre part, le cavalier se voit confier une monture sans avoir à investir pour l’acquérir. Cependant, établir un contrat équitable permettra de protéger les deux cocontractants. Pour cela, ils devront veiller à ce que leurs engagements respectifs ainsi que leurs obligations soient mentionnés explicitement dans le contrat.
En premier lieu, il faut décrire l’objet du contrat, à savoir la valorisation du cheval et son éventuelle mise en vente. Le propriétaire pourra consigner ses exigences dans cette rubrique. Il faudra ensuite définir la durée de validité du contrat et prévoir une éventuelle période d’essai qui permettra au propriétaire de valider son choix concernant le cavalier et au cavalier d’évaluer les capacités du cheval. L’intérêt de fixer une durée dans le contrat permettra au propriétaire de récupérer son cheval et éventuellement de le confier à un autre cavalier si le cheval n’est pas vendu à l’issu de cette dernière.
Le contrat devra ensuite faire mention des clauses financières et des frais pris en charge par chacune des parties.
Les obligations du propriétaire sont principalement financières, tandis que le cavalier est tenu d’exploiter le cheval en “bon père de famille”. Le cavalier devra veiller à la santé et à la sécurité du cheval qu’on lui a confié. En cas de dommage, il devra prouver que celui-ci est indépendant de sa responsabilité.
Ainsi, le propriétaire est en droit de mettre fin au contrat pour mauvaise exécution, il ne peut pas récupérer son cheval sans motif réel.
Dans le cas où l’objectif de la valorisation est la vente du cheval, celle-ci mettra un terme au contrat. Il devra donc préciser la répartition du prix de vente.
